Ermitage de la Virgen del Espino

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Ici nous pouvons trouver le saint patron d'El Pedroso, la Vierge d'Espino, arrivé dans la commune en raison de la transhumance des bergers de Soria.

 

Bâtiment à nef unique à 4 travées et arcs transversaux à longue portée semblables à d'autres constructions de montagne, qui reposent sur de solides contreforts extérieurs et recouverts d'une structure en bois à double face avec des briques pour planches.

 

Ce navire, de par ses caractéristiques architecturales, peut être considéré comme un ouvrage de construction mudéjar, probablement du XVe siècle. De cette même époque, elle conserve une simple porte pointue en brique dans le mur de l'Épître, à moitié cachée par les pièces attenantes.

 

Plus tard, au XVIIIe siècle et suite aux dégâts causés par le Tremblement de terre de Lisbonne de 1755, l'ermitage a subi quelques réformes et agrandissements. La chapelle principale est reconstruite, couverte d'une voûte hémisphérique terminée par une lanterne, qui repose sur des pendentifs soutenus par un entablement et des pilastres. De la même époque se trouve le portail principal situé au pied de l'église, linteau entre pilastres et surmonté d'un fronton, avec une fenêtre dans le tympan. Un beffroi est posé sur la façade des pieds.

 

On peut également souligner le retable principal, une œuvre composée d'un banc, d'un corps à trois rues entre des colonnes salomoniennes et d'un grenier. Ce retable n'est pas, comme on l'a dit, l'œuvre de Juan de Oviedo puisque la sculpture commandée par lui a disparu à Séville, ce qui a amené le sculpteur Luis de Baias à être engagé pour réaliser cette œuvre en 1721, cela a été possible grâce au contributions réalisées par les habitants de Pedro qui se consacrent à la Vierge.

 

Jerónimo Delgado, un habitant de la ville, fut engagé pour la dorure en 1730. Dans la rue de droite, il y a un sculpture de Saint François d'Assise du XVIIIe siècle, dans la niche centrale une image en chandelier de la Virgen del Espino du XVIIIe siècle et dans la rue de gauche une sculpture de Sainte Barbe du XVIIIe siècle. Dans le grenier se trouve une image du Crucifié contemporaine du retable, début du XVIIIe siècle.